Chicago, Windy City

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La ville de Chicago

Une ville à la géographie très simple. D’un côté le Midwest, le plat pays américain avec ses champs de maïs sans fin. De l’autre côté, le lac Michigan. Une surface d’eau équivalente à 10 % de la France. Au bord du lac, Chicago se dresse, avec sa skyline où plus de cent buildings installent leur verticalité jusqu’à 442 mètres de hauteur.
Des gratte-ciel vertigineux, des plages de sable doré, des musées prestigieux… mais aussi des spectacles, des concerts et de généreuses pizzas.

Cette ville a tout pour plaire. Si le centre est une merveille d’architecture, les quartiers ornés de fresques murales avec leurs restaurants et leurs bars conviviaux ont autant de charme.

Un panneau lumineux pris dans les rue de Chicago
Belle photo d'un quartier à Chicago

Le Loop

La Boucle, c’est le cœur battant de Chicago. Son centre financier et historique. Sur ses trottoirs se précipite chaque jour un flot de costumes-cravates, pendant que les rames du métro appelé « el train » rugissent au-dessus de vos têtes. C’est le quartier où les gratte-ciel côtoient l’Art Institute, la Willis Tower, le Millennium Park et le quartier des théâtres.

Le quartier des gratte-ciel. L’architecture de Chicago :

Bien que l’incendie de 1871 ait été une tragédie, il a contribué à reconstruire la ville d’aujourd’hui. La reconstruction de la ville a attiré de jeunes architectes comme Dankmar Adler, Daniel Burnham, John Root et Louis Sullivan. Le Loop leur servit de laboratoire.

Ensemble, ils ont créé la première école d’architecture de Chicago, privilégiant l’aspect économique, la fonctionnalité et la simplicité. Construits à l’aide de structures métalliques et équipés d’ascenseurs, ces immeubles sont devenus dès 1885 le modèle des gratte-ciel modernes.

Dans les années cinquante, Chicago continue d’innover grâce aux réalisations de Ludwig Mies van der Rohe. Sa vision architecturale du « less-is-more » et l’utilisation de métal noir et de verre font de lui le pionnier de la seconde école de Chicago.

Pour visiter le centre de Chicago je vous conseille de longer les quais en suivant la Riverwalk. En plus de la vue unique sur la rivière et ses gratte-ciel, vous pourrez prendre un verre dans les cafés ou bars à vins qui se succèdent sur 2 kilomètres. Un endroit parfait pour échapper à la foule et admirer le passage des bateaux.

Photo de la rivière de Chicago
Jolie balade dans les rue de Chicago

À propos de bateau ne manquez pas la Chicago River boat Architecture Tours, malheureusement uniquement en langue anglaise. Vous remonterez la rivière en écoutant les précieux commentaires d’un spécialiste.

Pour compléter ces circuits, je vous suggère une méthode économique. Arpentez les trottoirs de la ville la tête en l’air.

Vue sur la River de Chicago
Balade et visite des buildings de Chicago
Buildings de Chicago

Millenium Park

Cloud Gate d'Anish Kapoor

Le Millenium Park est à Chicago ce que Central Park est à New York. Un parc urbain de 100 ha qui englobe des jardins, des fontaines, des ponts, des galeries d’art, une patinoire, et une salle de concert en plein air qui offre une multitude d’évènements gratuits pendant la belle saison.

Millenium Park à Chicago

Une sculpture miroir qui reflète le monde. Depuis 2006, des milliers de personnes sont venues photographier cette œuvre surnommée « The Bean » en raison de sa forme caractéristique. Haut de dix mètres, il reflète les buildings de Michigan Avenue.

Le pavillon Jay Pritzer, signé Franck Gehry.

Cloud Gate d'Anish Kapoon à Chicago

Juché sur une immense pelouse et décoré de courbes en acier, le pavillon abrite un amphithéâtre de 4 000 places. On peut y écouter gratuitement, allongés en famille avec son pique-nique, des spectacles de rock, d’opéra ou de musique classique.

Du monde devant la statue cloud gate
Soirée à chicago devant la statue cloud gate

La Willis Tower

Ce gratte-ciel, achevé en 1973, est l’œuvre de Bruce Graham. Il a été le plus haut du monde pendant 25 ans avec 442 mètres, avant d’être dépassé par le One World Trade Center à New York.

Délicieux cocktails vue sur Chicago
Magnifique vue depuis la Willis Tower
Vue splendide sur les buildings de Chicago

Navy Pier et bord du lac

Cette jetée de 914 mètres de long est un parc d’attractions, un centre touristique et le départ pour les bateaux qui longent la côte de Chicago pour observer la skyline.

Jolie vue sur la rivière de Chicago
Ciel bleu et verdure à Chicago
Une plage à chicago
Statue Rolling Stones
Vue d'en bas des grattes-ciels de Chicago

Chicago et la littérature

John Roderigo Dos Passos

C’est un écrivain et un peintre américain. Il est connu pour son œuvre littéraire dans laquelle il commente les événements turbulents du XXe siècle, lui donnant la réputation d’un critique acharné de la politique et du mode de vie américain. Il développe des sympathies communistes dans les années 1920 et 1930, mais change de cap après qu’un de ses meilleurs amis, José Robles, fut exécuté par les staliniens pendant les journées de mai 1937 à Barcelone lors de la guerre civile espagnole. Familier des techniques du réalisme et du courant de conscience, John Dos Passos les utilise pour asseoir une analyse sociale pessimiste. Il y décrit la vie de quelques personnages représentant différentes classes sociales, leurs espoirs et leurs désillusions. De là vint d’ailleurs ce terme de « littérature cinématographique » utilisé par de nombreux critiques à propos de ses livres. Au cours d’une longue carrière, Dos Passos écrit quarante-deux romans, des poèmes, des essais, des pièces de théâtre et crée plus de quatre cents œuvres d’art. On retiendra surtout de lui Manhattan Transfer et sa trilogie U.S.A., écrits dans les années 1920 et 1930.

14 janvier 1896 – 28 septembre 1970

Carrière littéraire

Le premier roman de John Dos Passos, One Man’s Initiation est publié en 1920. Après cela, ce grand écrivain, figure iconique de la Génération perdue, publie un roman antibelliciste intitulé Three Soldiers qui lui apporte une considérable reconnaissance. En 1925, Manhattan Transfer qui décrit la vie à New York dans les premières décennies du XXe siècle est un véritable succès commercial. Il marque l’entrée de la technique expérimentale du courant de conscience (stream-of-consciousness) dans le style de John Dos Passos.

Dos Passos, en cela révolutionnaire, considère la société américaine comme une entité vivante constituée de deux hémisphères : d’un côté les riches, de l’autre les pauvres, entre eux une véritable muraille infranchissable. On lui connaît de très belles pages sur la vie des syndicats américains dans Industrial Workers of the World, sur l’injustice de la condamnation de Sacco et Vanzetti.Très vite, il rejoint le camp des intellectuels américains et européens qui militent pour l’abolition de la peine de mort. 

En 1928, Dos Passos passe plusieurs mois en URSS pour étudier le système socialiste. En 1932, il signe un manifeste destiné à soutenir le candidat communiste à l’élection présidentielle américaine William Z. Foster. Il retrouve en 1936, à l’hôtel Florida de Madrid, son ami Ernest Hemingway au moment de la Guerre civile espagnole, mais son opinion à propos du communisme avait déjà changé : il se brouille avec Ernest Hemingway et Herbert Matthews à propos de leur attitude au regard de la guerre et de leur compromission avec la propagande stalinienne.

Son œuvre principale reste la trilogie U.S.A., qui comprend Le 42e Parallèle (1930), 1919 (1932) et La Grosse Galette (1936). Son style mélange trois techniques littéraires : pour l’aspect social, des bouts d’articles de journaux succèdent à des chants populaires. L’émotion, elle, est transcrite au moyen de collages de mots et de phrases qui ne font que traduire les pensées du narrateur. C’est la fameuse « chambre noire », qui peut se rapprocher du style de Céline dans la ponctuation. Enfin, Dos Passos introduit dans son œuvre quelques biographies de personnages importants durant la période couverte par la trilogie U.S.A.  Autant de procédés qui lui permettent de dépeindre le vaste paysage de la culture américaine des premières décennies du XXe siècle. La pensée politique et sociale que John Dos Passos développe dans ses romans reste très pessimiste quant à la gestion politique et économique des États-Unis.

À mesure que Dos Passos vieillit, sa vision politique s’oriente plutôt à droite. Au milieu des années 1930, il écrit une série d’articles incendiaires concernant la théorie politique communiste. Alors que le socialisme commence à gagner en popularité en Europe, comme seule réponse au fascisme, les romans de Dos Passos recueillent un succès international mitigé. Toutefois, la reconnaissance de sa contribution dans le domaine littéraire international vint en 1967 lorsqu’il fut invité à Rome pour recevoir le prestigieux Prix Antonio-Feltrinelli.

Philip Kindred Dick

C’est un auteur américain de romans, de nouvelles et d’essais de science-fiction. De son vivant, il a reçu plusieurs prix littéraires, comme le prix Hugo pour Le Maître du Haut Château, et le prix John-Wood-Campbell Memorial pour « Coulez mes larmes, dit le policier ». L’auteur a passé la majorité de sa carrière dans une quasi-pauvreté. L’apport de Philip K. Dick à la science-fiction est important et certaines de ses œuvres ont été adaptées au cinéma pour devenir des films « culte » : Blade Runner, Total Recall, Minority Report, Planète hurlante, A Scanner Darkly.

Philip Kindred Dick auteur Chicago

16 décembre 1928 – 2 mars 1982

Débuts dans l’écriture

Poussé par sa femme, il entame en 1952 une carrière d’écrivain professionnel. Ses débuts sont ignorés par le monde qui regarde avec circonspection cet auteur dont les concepts scientifiques sont assez bizarres et le style littéraire non exempt de défauts. Après de très nombreuses nouvelles écrites durant cette période, comme Beyond Lies the Wub, M. Spaceship, The Gun, Petit Déjeuner au crépuscule, The Variable Man, The Builder, Second Variety, pour ne citer que les plus connues, il décide de se lancer dans le roman, plus rémunérateur.

Son premier roman, Loterie solaire, très politique, est publié en 1955. Il s’inspire de l’idée des stratégies mixtes en théorie des jeux pour suggérer l’idée qu’en contexte concurrentiel des nations, il peut être avantageux de tirer au sort les gouvernants avec une périodicité aléatoire.

Du côté de sa vie de famille, les relations se dégradent peu à peu. Dick, qui écrit surtout la nuit, ne peut plus supporter de voir sa femme plus active que lui, et le regard des voisins, qui le voient chaque matin paresser dans la véranda, le met mal à l’aise. Il se sent sans cesse traqué, épié, surveillé. Pour réussir à soutenir un rythme de travail rapide, il prend toutes sortes de médicaments, en particulier des amphétamines, qui le plongent régulièrement dans des dépressions terribles.

Son côté paranoïaque s’amplifie au fil des mois : s’il ne réussit pas, estime-t-il, c’est parce qu’il est victime de complots fomentés contre lui. Un double effet joue en fait contre lui : la science-fiction n’est plus un genre à la mode et son style arrive trop en avance pour le public américain de l’époque, dont l’humeur est davantage à l’euphorie qu’à la suspicion. Cela n’arrange en rien la situation psychologique et financière du romancier.

Il divorce de sa femme en 1958. Sa nouvelle épouse l’encourage à écrire une œuvre qui fasse de lui un auteur célèbre et reconnu. Il commence alors la rédaction du Maître du Haut Château.

Encore une fois, le couple tourne mal. Anne voit en Dick l’image d’un écrivain qu’il n’est pas et ne tient pas à être, celui-ci ne pouvant se décider à abandonner son genre de prédilection, la science-fiction, bien que son rêve soit d’être reconnu comme écrivain de littérature générale. Sa femme ouvre une bijouterie. Philip se sent une nouvelle fois entretenu par sa femme, bon à rien. Il soupçonne Anne d’avoir contre lui des idées de meurtre. Il déclarera plus tard : c’était une psychotique meurtrière. Elle me faisait peur et par deux fois elle a tenté de me tuer. Quand Anne quitte la maison en emmenant sa fille, il sombre dans la dépression.

Michael Crichton

23 octobre 1942 – 4 novembre 2008

C’est un écrivain américain de science-fiction, scénariste et producteur de films. Auteur de nombreux romans et nouvelles à succès comme Jurassic Park, Sphère ou encore État d’urgence, il est souvent considéré comme étant l’un des pionniers du technothriller. Il a au cours de sa carrière utilisé les pseudonymes de Jeffery Hudson et John Lange.

Ses trois derniers ouvrages, Pirates (2009), Micro (2011) et Dragon Teeth (2017) 1, ont été publiés à titre posthume.

Analyse de l’œuvre

Fasciné par les avancées scientifiques de son temps, Michael Crichton est souvent considéré comme étant l’un des pionniers du genre technothriller, qui consiste à développer une intrigue contemporaine de politiques-fictions dont la résolution passe par l’usage de moyens militaires. Parmi ses romans les plus connus se trouvent Jurassic Park et Le Monde perdu, où une puissante compagnie parvient à donner vie à des dinosaures grâce au clonage. La Proie, où des nanorobots destinés à la recherche militaire échappent au contrôle de leurs créateurs. Sphère où des scientifiques observent un appareil extra-terrestre immergé depuis trois cents ans. Congo, où des explorateurs sont à la recherche de diamants dans une cité perdue en Afrique de l’Est. Prisonniers du temps, traitant du voyage temporel et décrivant le XIVe siècle. Parmi ses essais, Voyages (Travels) est constitué d’épisodes autobiographiques.

Le 28 septembre 2005, Michael Crichton s’est attiré les foudres des climatologues et des associations de défense de l’environnement en publiant son roman État d’urgence. Il s’y oppose au consensus scientifique sur la question du réchauffement climatique. Mais surtout en témoignant devant une commission du Sénat américain comme expert du sujet, alors qu’il n’a aucune formation en climatologie.

Ses ouvrages ont souvent été adaptés pour le cinéma ou la télévision, parfois avec sa contribution en tant que producteur ou réalisateur. En 1973, il écrit et réalise Mondwest, un film de science-fiction avec Yul Brynner, Richard Benjamin et James Brolin. En 1990, il cède les droits de Jurassic Park à Universal Pictures. Le studio ajoute 500 000 dollars pour que l’auteur adapte son propre roman. Crichton ressent une certaine frustration du raccourcissement de son histoire originale et les compromis imposés par les contraintes budgétaires. Crichton collabore de nouveau avec Spielberg sur l’adaptation de la suite de Jurassic Park, Le Monde perdu. Il est aussi connu comme le producteur de la série télévisée à succès Urgences

Sandra Cisneros

C’est une romancière et poétesse américaine. Ses origines mexicaines influencent fortement son œuvre. Elle est née d’une mère chicana et d’un père mexicain, seule fille parmi les sept enfants du couple. Elle a étudié à l’Université de Chicago et à l’Université de l’Iowa. Sandra Cisneros réside aujourd’hui à San Antonio, au Texas.

Sandra Cisneros auteurs
Née à Chicago le 20 décembre 1954

Sandra Cisneros est une poétesse, romancière, romancière, essayiste, interprète et artiste dont le travail explore la vie de la classe ouvrière. Ses nombreux prix incluent des bourses NEA en poésie et en fiction, la Médaille des Arts du Texas, une Bourse MacArthur, plusieurs doctorats honorifiques et des prix nationaux et internationaux du livre, dont le Fifth Star Award de Chicago, le PEN Center USA Literary Award, le Fairfax Prize et la National Medal of the Arts qui lui a été décernée par le président Obama en 2016. Plus récemment, elle a reçu la Bourse art du changement de la Fondation Ford, a été reconnue parmi les Frederick Douglass 200 et a remporté le prix PEN/Nabokov pour la littérature internationale.

Son roman classique, The House on Mango Street, s’est vendu à plus de six millions d’exemplaires, a été traduit en plus de vingt langues et doit être lu dans les écoles primaires, secondaires et universitaires à travers le pays. Sandra Cisneros a écrit deux romans majeurs, The House on Mango street (1984) et Caramelo (2004).

Raymond Chandler

L'auteur Raymond Chandler
23 juillet 1888 – 26 mars 1959

C’est un écrivain américain, auteur des romans policiers ayant pour héros le détective privé Philip Marlowe. Son influence sur la littérature policière moderne, et tout particulièrement le roman noir, est aujourd’hui incontestable. Son style, alliant étude psychologique, critique sociale et ironie, a été largement adopté par plusieurs écrivains du genre.

Débuts littéraires

Lecteur de magazines policiers bon marché, il se décide à rédiger des nouvelles policières, espérant sans trop y croire pouvoir gagner sa vie grâce à sa plume. Sa première nouvelle, Blackmailer’s Don’t Shoot, qu’il passe cinq mois à écrire et pour laquelle il touche 180 dollars, paraît dans Black Mask en 1933. Jusqu’en 1938, Chandler en produit une bonne douzaine, dont plusieurs seront en partie reprises ou refondues pour tisser la trame de ses romans. Le premier, Le Grand Sommeil (The Big Sleep), que l’auteur rédige en trois mois et qu’il publie en 1939, connaît un succès immédiat. Chandler a alors cinquante ans.

Le Grand Sommeil marque la première apparition d’un héros récurrent, le détective privé de Los Angeles : Philip Marlowe, nommé ainsi en l’honneur du dramaturge élisabéthain Christopher Marlowe. Ce fin limier, plutôt taciturne, apparaît proprement dégoûté par l’hypocrisie du milieu ambiant et de la société américaine en général. Son regard sévère sur cet univers décadent se voit relevé par un humour grinçant et pince-sans-rire. S’il se révèle aussi alcoolique que désabusé, il poursuit avec sagacité la vérité sur les affaires qui lui sont confiées. On retrouve Marlowe dans tous les romans de Chandler et dans deux nouvelles tardives.

Apogée

Couverture de la première édition de « The Lady in the Lake », 1943.

Après Le Grand Sommeil, Chandler publie Adieu, ma jolie en 1941, La Grande Fenêtre en 1942 et La Dame du lac en 1943. Sa célébrité acquise lui ouvre rapidement les portes de Hollywood. Ses livres sont adaptés au cinéma.

De plus, après la publication de La Dame du lac, Chandler met ses activités de romancier en veilleuse pour se consacrer à l’écriture de scénarios. Mais jamais il ne participera à l’adaptation d’un de ses livres.

Son premier travail de scénarisation consiste à adapter le roman de James M. Cain Assurance sur la mort (Double Indemnity) (1944) pour Billy Wilder. La relation entre les deux hommes est difficile et Chandler ira jusqu’à affirmer que sa collaboration avec Wilder avait abrégé ses jours. Le film est cependant un grand succès et récolte sept nominations aux Oscars, dont celle du meilleur film. Chandler lui-même obtient une nomination à l’Oscar du meilleur scénario adapté.

En 1946, il rédige un premier scénario original qui deviendra le film Le Dahlia bleu (The Blue Dahlia), réalisé en (1946) par George Marshall. Pour la deuxième et dernière fois, Chandler reçoit une nomination aux Oscars.

En 1949, Chandler publie La Petite sœur, six ans après son précédent roman, une nouvelle aventure de Philip Marlowe qui se déroule en partie à Hollywood. Il termine sa carrière de scénariste en travaillant avec Alfred Hitchcock sur le film Strangers on a Train, adapté d’un roman de Patricia Highsmith. Ce fut une collaboration malheureuse, Hitchcock et Chandler ne s’entendant pas du tout. Bien que le nom de Chandler apparaisse au générique du film, il subsiste sans doute assez peu de son travail à l’écran.

En 1953, Chandler renoue avec Philip Marlowe dans un nouveau livre, The Long good-bye, qui sera porté à l’écran 20 ans plus tard par Robert Altman (Le privé).

Derniers éclats

En dépit de l’admiration grandissante que lui vouent les milieux littéraires et le grand public, les dernières années de l’écrivain se placent sous le signe d’un état dépressif chronique. Il recommence à boire. La qualité de son écriture s’en ressent et il tente de se suicider en 1955.

Il meurt d’une pneumonie le 26 mars 1959, laissant derrière lui un roman inachevé intitulé Poodle Spring qui met encore une fois en scène son héros fétiche. Le livre sera complété en 1989 par Robert B. Parker, un autre écrivain spécialiste du genre.

Cet article a 2 commentaires

  1. Bernon

    Un Grand Merci pour ce « petit voyage » géographique, littéraire et culturel très intéressant, aux États Unis.

  2. Philippe

    Merci Philippe pour ton commentaire ! Si tu aimes voyager dans ton salon tu peux lire les autres blogs ou aller acheter mes romans chez ta voisine Marie …
    Amitiés. Franck.

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